Après des années de guerre civile et de luttes fratricides entre catholiques et protestants, entre nationalistes favorables à la réunification de l'Irlande et unionistes qui souhaitent conserver l'Ulster sous protectorat anglais, l'Irlande du Nord est enfin apaisée.

   Depuis deux ans, les deux parties siègent ensemble dans une assemblée à Stormont, et même si le processus de paix reste fragile, chacun semble y trouver son compte.

   Sauf que la moindre étincelle, le moindre grain de sable peut rapidement remettre en cause cet équilibre précaire et faire replonger l'Irlande du Nord dans le chaos.

   Ce risque survient lorsque Gerry Fegan, ancien tueur de l'IRA, décide de régler ses comptes avec les deux camps.

   Après avoir purgé une peine de douze ans de prison, il mène depuis la fin de son incarcération il y a sept ans une existence chaotique faite d'alcool et de solitude.

   Il a sur les mains le sang de douze victimes assassinées lors de sa carrière de tueur. Le problème c'est qu'elles viennent le hanter nuit et jour. Elles apparaissent sous formes d'ombres, de fantômes, et lui désignent des personnes à éxécuter : les commanditaires de leur propre mort. Ces revenants ne se contentent pas de le harceler par leur présence, ils crient, hurlent, et l'empêchent de trouver le repos.

   Gerry n'a pas le choix, il lui faut reprendre les armes et orchestrer leur vengeance. Afin de faire définitivement disparaître ces fantômes et enfin retrouver une vie normale.

   Mais bien entendu, les autorités des deux bords ont senti le danger. Et personne ne semble disposé à le laisser mener sa vendetta personnelle.

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   Alençon, dans l'Orne.

   Laurent mène une vie paisible où le temps s'écoule tranquillement. Il fabrique depuis quinze ans des pots catalytiques à la Contilis, l'usine la plus importante de la région. Vit aux côtés de Sylvie, une épouse qu'il vénère, et de son fils Maxime.

   Un bonheur simple qui vole en éclats le jour où on lui annonce que son entreprise ferme définitivement ses portes et transfère son activité à Ostrava, en République tchèque.

   Incompréhension, stupeur, colère. Laurent et une poignée d'irréductibles séquestrent Massillon, le directeur de l'usine. Coupable désigné de ce désastre industriel. Ils réclament 50 000 euros d'indemnités de licenciement. Somme finalement accordée sous la menace. Mais quelques jours plus tard, la direction du groupe revient sur sa promesse. Ce sera 10 000 euros par salarié, pas un sou de plus !

   Un malheur n'arrivant jamais seul, la femme de Laurent le quitte.

   Au fond du trou, on lui propose alors une expérience inédite. Participer à la première coupe du monde de football des sans-emplois. Le conseil général de l'Orne subventionne une équipe. Il souhaite que Laurent en soit le capitaine et fer de lance.

   Quand il apprend que c'est en République tchèque que doit se dérouler la compétition, et que c'est Massillon qui remettra la coupe aux vainqueurs, il se lance dans l'aventure.

   Les retrouvailles risquent d'être explosives !

(Livre disponible chez JC Lattès au prix de 18,50 euros)

   1686. La France est une puissance crainte et respectée en Europe et dans le monde. Son empire commercial et politique ne cesse de s'étendre. Il faut dire qu'elle possède à sa tête un monarque au charisme et à la prestance indéniables. Louis XIV. Le Roi-Soleil.

   Mais depuis quelque temps, le Roi semble fatigué. Il ne participe plus aux légendaires parties de chasse de Versailles, écourte de plus en plus son conseil des ministres, annule des sorties publiques, multiplie les malaises.

   La cour s'interroge. Qu'arrive t-il au souverain d'habitude si fort et si dynamique ?

   Les médecins du Roi s'attèlent à son chevet. 

   Parmi eux, Félix de Tassy découvre le mal du Roi. Une fistule anale.

   C'est une maladie bien connue au XVIIe siècle. Que l'on soigne par des cataplasmes, des onguents qui soulagent les douleurs, mais guérissent rarement. Souvent, il faut opérer. Le problème c'est que la chirurgie n'en est qu'à ses débuts. On en maîtrise mal les techniques. L'opération de la fistule anale se solde souvent par des hémorragies fatales aux patients.

   Mais il va falloir opérer le Roi qui souffre le martyre et s'affaiblit de jour en jour.

   Félix s'entraîne sur des prisonniers, consulte les encyclopédies, fait fabriquer un nouveau matériel chirurgical.

   La vie du Roi est entre ses mains. Celle du royaume aussi.

(Livre disponible chez Le cherche midi au prix de 15 euros)

   Nino Pepperoni a tout pour être heureux.

   Chef de la mafia new-yorkaise, il est l'un des hommes les plus puissants et les plus riches d'Amérique. Sexagénaire, doté d'une santé de fer, jamais inquiété par le FBI et la police incapables de prouver la nature véridique de ses agissements, il coule des jours tranquilles entre ses activités et son épouse.

   Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes s'il ne se tracassait trop souvent pour sa fille unique, Anna Maria.

   C'est qu'à trente ans, il aimerait bien la voir enfin mariée.

   Journaliste, elle s'envole pour Moscou afin d'y réaliser des interviews d'hommes politiques.

   Elle ne devait initialement rester que trois semaines en Russie. Sauf qu'elle ne réintègre la maison familiale que cinq mois plus tard. Enceinte en plus !

   Inconcevable pour Don Pepperoni qui n'acceptera jamais une naissance illégitime dans sa famille. Question d'honneur, de culture et d'image.

   Il charge son avocat d'enquêter afin de savoir qui a osé engrosser sa fille adorée.

   Il s'agit d'un certain Mandelbaum dont Anna Maria est tombée folle amoureuse.

   Une seule solution pour Nino Pepperoni. Faire venir Mandelbaum aux Etats-Unis pour qu'il épouse Anna Maria et reconnaisse son enfant.

   L'idée paraît simple sur le papier. Elle va se révéler autrement plus complexe et cocasse dans la réalité.

(Livre disponible chez Attila au prix de 23 euros)

   Dans la famille Castillo, il est peu de dire qu'on aime le cinéma. On s'y rend religieusement une fois par semaine pour rêver sur grand écran.

   Jusqu'au jour où le père, victime d'un accident de travail, devient paralytique perdant l'usage de ses jambes.

   Invalide, désormais tributaire d'une maigre pension, le cinéma devient un luxe inaccessible pour l'ensemble de la famille. On n'a déjà pas de quoi acheter un fauteuil roulant, alors le cinéma... D'autant plus que la mère s'évapore du jour au lendemain laissant le père seul avec ses cinq rejetons.

   Mais la fièvre de la salle obscure reprend le dessus. On n'a pas d'argent, tant pis ! Vive le système D ! Le père décide d'organiser un concours. Chacun de ses enfants se rendra à tour de rôle au cinéma et aura la lourde tâche de raconter le film qu'il aura vu au reste de la famille. Après un vote, on désignera le meilleur qui gagnera le droit de renouveler l'expérience chaque semaine.

   C'est Maria Margarita qui l'emporte au nez et à la barbe de ses quatre frères. Elle a beau n'avoir que dix ans et être la plus jeune, elle se révèle incroyable dans cet exercice. Non seulement elle raconte le film comme personne, mais elle sait littéralement se mettre dans la peau des personnages.

   Petit à petit, elle parfait son art. Costumes, chant, maquillage, accessoires viennent renforcer ses prestations. Elle s'invente même un nom de scène.

   Les voisins, de plus en plus nombreux, s'invitent dans le salon familial pour suivre ses performances. Bientôt, on ne parle plus que d'elle dans son village.

(Livre disponible chez Métailié au prix de 9 euros)