Mais que se passe-t-il dans le comté de Finsland en Norvège en ce mois de mars 1978 ?

   La vie y est d'habitude rythmée par les naissances, les décès, les travaux de la terre, les prêches du pasteur le dimanche à l'église. Or voilà que se déclenche un incendie, fait anodin partout ailleurs, sauf ici où on a peu le loisir de voir le camion des pompiers à l'oeuvre.

   Surtout qu'il est suivi d'un second feu, d'un troisième, puis d'un quatrième.

   La thèse de l'accident ne tient plus et la psychose s'installe parmi les habitants. Un pyromane agit la nuit et menace l'intégrité des biens et des personnes.

   La police érige des barrages filtrants et on organise des tours de garde. Bientôt la radio et les journaux commencent à relater l'affaire. Mais les incendies se poursuivent et les indices demeurent faibles à part la forte odeur d'essence présente sur chacun des foyers.

   Gaute avait deux mois lors de la survenue de ces évènements. Il fut même baptisé le jour de la fin des incendies et de l'arrestation du coupable.

   Trente ans après, devenu écrivain, il retourne sur les lieux de son enfance. Il veut écrire sur cette tragédie qui revient régulièrement perturber son esprit.

   Et surtout comprendre pourquoi et comment un petit village aussi tranquille a-t-il pu être en proie à de tels tourments.

(Livre disponible chez J.C. Lattès au prix de 22 euros)

   Vittorio a deux jours pour traverser toute l'Italie. Turinois, il doit rejoindre Bari, dans le sud du pays, pour respecter un engagement de cinq mois en tant que violoncelliste dans un orchestre.

   C'est un retour aux sources pour lui qui est né tout près de là, à Monopoli.

   Il est heureux car la femme qu'il aime, Francesca, a décidé de l'accompagner ce week-end. Ensuite elle retrouvera Turin et attendra patiemment son retour.

    Du moins le croit-il car pour elle le scénario n'est pas du tout le même. Si elle se joint à lui pour ce voyage, c'est pour lui signifier la fin de leur relation.

   Ne se doutant de rien, il est en partance pour la gare avec Francesca lorsque débarque à l'improviste Manuela, leur meilleure amie. Elle vient de se disputer avec son compagnon qui, en plus, a porté la main sur elle. Elle propose qu'ils fassent un morceau de chemin ensemble souhaitant elle aussi  s'éloigner quelques jours de Turin.

   Et voilà le trio sur les routes du pays dans la vieille bagnole de Manuela. Une relique de l'auto-école de son père, plus de deux cent mille kilomètres au compteur.

   l'aventure pourrait s'avérer champêtre et dépaysante s'ils n'avaient à leurs trousses l'ex de Manuela. Il est bien décidé à les traquer et à récupérer un tableau à quarante mille euros que la belle lui a subtilisé.

   Le chemin qui mène à Bari ne va pas être de tout repos pour Vittorio qui est loin d'être au bout de ses surprises !

(Livre disponible chez Philippe Rey au prix de 18 euros)

   C'est l'été le plus chaud depuis longtemps. Celui de 2003 où les températures s'élèvent pour frôler et battre des niveaux records. Celui où les personnes âgées s'épuisent et s'éteignent dans une indifférence générale.

   C'est l'été des treize ans de Théo, celui où il rencontre un drôle de personnage qui l'emmène dans des aventures folles et rocambolesques pour un gamin de son âge.

   C'est l'été où la mère de Théo, infirmière dans un grand hôpital, multiplie les heures de travail devant l'ampleur d'une catastrophe qui ne dit pas encore son nom. Qui souffre d'un asthme chronique amplifié par la chaleur qui se veut accablante.

   C'est l'été où pour la première fois, Théo prend conscience de l'absence de son père. celui qu'il n'a pas vu depuis trois ans et qui, loin de lui, dans un pays d'Afrique, se construit une autre vie, une autre famille.

   C'est l'été de la perte de l'innocence, où la frontière entre l'adolescence et l'âge adulte se consume pour, petit à petit, se réduire comme peau de chagrin.

   C'est celui où Théo comprend qu'à la rentrée, après un été décidément pas comme les autres, les choses ne seront plus jamais comme avant.

(Livre disponible chez Grasset au prix de 14 euros)

   Au seuil de sa soixante-dizième année, Elias Ein décide de quitter définitivement Vienne. Après une carrière professionnelle passée dans une grande compagnie d'assurances, il aspire à une retraite paisible loin du bruit et de l'agitation de la grande ville. Il opte pour Braunau, petite bourgade à la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne, et s'offre une maison coquette mais sobre en bordure de forêt.

   L'installation se déroule sans problème majeur et Elias se fait doucement à son nouveau rythme de vie.

   Mais quelle n'est pas sa surprise de découvrir, après une semaine dans les lieux, une crypte secrète au sous-sol de sa nouvelle habitation.

   Les murs sont couverts de livres et Elias se rend vite compte que l'endroit revêt un caractère sacré. C'est "le Grand Livre de la Vie" qui est entreposé ici. Celui qui répertorie le destin de chaque être humain, de sa naissance à sa mort.

   Il n'en croit pas ses yeux. Surtout quand il s'aperçoit que le livre est interactif. En posant la main sur les lignes d'une biographie quelconque, il peut en pénétrer le cours et en modifier le déroulement. Lui qui a perdu sa famille dans le drame de l'Holocauste y voit là la possibilité de la retrouver et de la sauver. Peut-être par là même d'inverser l'histoire tragique de tout un peuple.

   Et le voilà en proie aux rêves les plus fous.

   Et si le livre lui donnait le pouvoir de faire en sorte que la Shoah n'ait jamais existé ? D'arrêter à temps la folie meurtrière d'un dictateur ?

(Livre disponible chez Flammarion au prix de 17 euros)