•    Barnabas Kane est revenu. Sur la terre de ses ancêtres. En Irlande, dans le Donegal. A Carnavarn plus précisément. Là où il est né. Et où il a vécu une grande partie de son enfance. Jusqu'à la mort prématurée de ses parents. Entraînant à l'adolescence son départ vers le nouveau monde. Aux Etats-Unis, comme tant d'Irlandais avant lui.

       Là-bas, il a travaillé sur les chantiers de construction. Devenant aux côtés des Indiens un homme du ciel. Chargé d'ériger les buildings de New York. Défiant chaque jour, au sommet de poutres surplombant le vide, les lois de la gravité. Il y a fondé un foyer. En épousant Eskra et en donnant naissance à son fils Billy.

       Puis le mal du pays l'a progressivement rattrapé. Et la nostalgie des vertes prairies l'a submergé. Il a alors décidé de faire le chemin en sens inverse. Et de devenir, comme ses aïeux, un fermier. Convaincu de sa réussite. 

       Mais l'incendie de son étable vient mettre à mal ses certitudes. Son troupeau est décimé et aucune vache ne survit au désastre. Pire, son ouvrier agricole, Matthew Peoples, meurt en essayant de sauver une partie du bétail. Ce que lui reprochent les autres paysans qui accusent Barnabas à mots couverts de l'avoir laissé périr dans les flammes.

       La communauté lui tourne le dos et sa famille se retrouve isolée. Les banques refusent de lui accorder de nouveaux emprunts pour reconstruire alors que la faillite le menace. Et personne ne veut amicalement lui donner un coup de main. On le traite même de "faux pays", insulte suprême pour les émigrés irlandais qui ont fait le choix du retour au pays.

       Comment Barnabas, Eskra et Billy, vont-ils pouvoir se sortir de cette situation qui apparaît un peu plus chaque jour sans espoir ?

    (Livre disponible chez Albin Michel au prix de 20 euros)

      


  •    La grande passion de Rachel, ce sont les loups. A tel point qu'elle en a fait son métier. Devenant, au fil du temps, une spécialiste mondiale de l'espèce. De la constitution à la préservation des meutes, tant en espace clos qu'à l'état sauvage. Et bien qu'anglaise d'origine, elle a posé ses valises aux Etats-Unis, dans l'Idaho, au sein d'une réserve indienne, où son activité la comble au quotidien. Lui faisant même refuser la direction d'un projet de réintégration du loup, chez elle, dans le nord de l'Angleterre. Où Thomas Pennington, un aristocrate local, est prêt à lui offrir des conditions de vie exceptionnelles et une rémunération à la hauteur pour la débaucher.

       Mais elle se voit mal, après dix ans d'exil, faire le voyage en sens inverse. Satisfaite de son existence sur le continent américain, et eu égard aux relations difficiles qu'elle a toujours entretenues avec les membres de sa famille.

       Sauf que sa mère décède brutalement et qu'elle se retrouve, par accident, enceinte de Kyle, son plus proche collègue. N'osant lui avouer sa future paternité, pas certaine d'ailleurs d'avoir envie de garder le bébé, elle décide finalement d'accepter l'offre venue d'Angleterre.

       Et la voilà de retour, après toutes ces années, dans la région de son enfance. Confrontée à trois défis majeurs : faire la paix avec son frère, décider d'élever ou non un enfant qu'elle n'attendait pas, réintroduire le loup sur des terres qu'il n'a plus foulées depuis cinq siècles.

    (Livre disponible chez Christian Bourgois au prix de 25 euros)


  •    Varsovie, dans les années trente. Le zoo de la ville jouit d'une réputation internationale. Et la réunion annuelle des directeurs de zoo loue année après année le remarquable travail de son administrateur, Jan Zabinski. La richesse et la diversité des espèces, le soin apporté aux animaux, la beauté des lieux font l'unanimité. Tant au sein de la communauté des scientifiques, des visiteurs de l'enceinte, que des artistes qui viennent y puiser une source d'inspiration.

       Mais la seconde guerre mondiale éclate et la Pologne est envahie par les troupes allemandes. Qui font de Varsovie leur terrain de chasse privilégié. Dans leur traque des populations juives. Car à Varsovie, un tiers des habitants est lié de proche ou de loin au judaïsme. Et ceux-ci se retrouvent très vite malmenés par les nazis. Entre assassinats sauvages, déportation dans les camps de la mort, parcage dans un ghetto où la famine, la misère et les épidémies font des ravages.

       Le zoo, lui, a été pillé pour enrichir les zoos allemands. Quand certains animaux n'ont pas tout simplement été abattus.

       Alors un vaste plan s'organise. Et le zoo de Varsovie devient tour à tour une porcherie, un jardin botanique, le lieu d'un élevage de bêtes à peaux. Tout cela pour l'empêcher de mourir. Pour empêcher qu'il ne soit délaissé, abandonné, et ne devienne une terre vierge. Car sous ces activités légales aux yeux de l'occupant allemand, se dissimule l'un des plus importants réseaux de résistance.

       On y stocke des vivres pour le ghetto de Varsovie, on y planque des explosifs, on y cache des résistants en fuite, on y recueille des amis juifs. Sous l'abnégation et le courage d'une femme hors du commun : Antonina Zabinski, l'épouse de Jan.

    (Livre disponible chez L'Archipel au prix de 22 euros) 


  •    Après avoir passé quarante années dans les rangs de la police, avoir enduré son lot de drames et d'atrocités, Sunderson n'aspire plus qu'à une chose : couler des jours tranquilles dans une retraite calme et paisible.

       C'est ainsi qu'il décide de se mettre au vert aussi souvent que possible, au contact de cette nature belle et généreuse qu'il affectionne tant. En profitant enfin de ce temps libre pour acquérir le chalet de ses rêves, près d'un lac, pour s'adonner à sa grande passion, la pêche à la truite. Avec deux espoirs secrets. Le premier, écrire un essai sur la violence qu'il considère comme le huitième péché capital. Et le second, probablement le plus difficile, essayer de reconquérir Diane, son ex-femme, qu'il n'a jamais cessé d'aimer.

       Mais quelle n'est pas sa surprise, autant dire mauvaise, de découvrir où il a mis les pieds ! Dans ce petit coin au nord du Michigan, d'ordinaire sans histoires. Car si son bungalow et son plan d'eau sont conformes à ses attentes, il n'en est pas de même du voisinage. Où la famille Ames règne en despote sur ces terres où ni les autorités locales, ni les forces de l'ordre, n'osent intervenir même quand on soupçonne le clan d'avoir assassiné un garde-chasse.

       Les pères, les frères et les cousins, violent, pillent, intimident, bastonnent, sans être jamais inquiétés par peur de représailles. Et Sunderson, sans vouloir s'en mêler, se retrouve bien malgré lui propulsé au centre de ce nid de serpents. En se prenant d'affection pour Lily et Lemuel, en aidant Monica à fuir ce chaos. 

       Alors qu'il a maille à partir avec ces sauvages sans foi ni loi, n'hésitant pas lui-même à jouer de la gâchette, voilà que les membres de cette horrible tribu meurent les uns après les autres victimes d'empoisonnement...

    (Livre disponible chez Flammarion au prix de 21 euros)


  •    Rocco Schiavone est un flic en colère. Depuis maintenant quatre mois. Et une mutation imposée par sa hiérarchie au Val d'Aoste.

       Lui, le Romain pure souche. Fou de sa ville, de son quartier et de son ambiance. Qui se retrouve dans cette région montagneuse et froide, où il estime n'avoir rien à y faire. Forcé à l'exil pour des raisons disciplinaires. Parce qu'il a molesté un pédophile qui s'est retrouvé après être passé entre ses mains, avec un œil en moins et une canne en plus. Et qui bénéficiait d'appuis influents.

       Heureusement qu'il y a Nora pour l'aider à tuer quelques heures de journées souvent bien trop longues. Même si à son goût à elle, il ne s'investit pas assez dans cette relation. C'est d'ailleurs alors qu'il se trouve entre ses bras qu'un coup de fil le réveille.  

       On a découvert le cadavre d'un homme sur une piste de ski à Champoluc. Dans une des stations les plus réputées de la région.

       La galère pour Rocco, obligé de troquer ses clarks préférées au profit de chaussures de montagne qu'il déteste, et d'évoluer dans un décor neigeux qu'il apprécie peu.

       Surtout que les indices sont minces et le mobile peu évident. Car la victime était particulièrement respectée dans les environs. Et on voit mal quel autochtone aurait eu un intérêt à la faire disparaître.

       De mauvaise grâce et plus agacé que jamais, Rocco mène son enquête avec l'envie d'en finir le plus vite possible. En espérant qu'un succès probant le remette en odeur de sainteté. Et le fasse déguerpir rapidement de cet endroit qu'il considère, à juste titre ou non, comme celui des ploucs !

    (Livre disponible chez Folio/Policier au prix de 7,10 euros) 





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