Calum MacLean est tueur à gages. L'un des meilleurs. Sa réputation a depuis longtemps dépassé les rues de Glasgow. Qu'il arpente désormais pour le compte de Peter Jamieson et de son organisation.

   Mais il n'est plus heureux dans cette vie qu'il a pourtant patiemment construite.

   Surtout depuis qu'on l'a forcé à abattre Franck MacLeod, un autre porte-flingue qu'il avait pris pour ami. Depuis aussi que son patron a fait voler en éclats la belle histoire qu'il vivait avec Emma. C'est que dans ce milieu, on considère que la solitude est le meilleur allié de l'efficacité. Moins on a de relations affectives, moins on risque de se laisser aller à faire des confidences.

   Calum connait parfaitement les règles du jeu. Mais ce jeu ne l'amuse plus. Et il aspire à une autre existence. Loin des règlements de comptes, loin du sang qu'on fait couler. Alors il décide de mettre les voiles.

   Profitant d'une importante mission, il organise sa fuite et disparait de la circulation. Il sait qu'il dispose de quelques jours avant que l'on s'inquiète de son silence et qu'on le recherche. Son ultime défi : se procurer de faux papiers afin de changer d'identité. 

   C'est loin d'être un problème. Il connait la marche à suivre et la bonne porte où aller frapper.

   Calum avait tout planifié. Tout aurait dû se passer sans heurts. Mais le crime organisé n'accepte pas qu'on le lâche ainsi. Jamais.

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   Il lui reste neuf jours. Un peu plus d'une semaine pour avoir le droit d'arpenter encore, pour quelques précieux instants, ce lieu qui fut le sien pendant près de quarante-cinq années. Les murs ont vieilli, les salles se sont progressivement vidées de leurs occupants, les bâtiments se sont délabrés sous le coup d'un abandon délibéré.

   Nous sommes en 1954, et Ellis Island qui vit passer douze millions d'immigrants va fermer définitivement ses portes. Elle qui symbolisa pour tous ces arrivants, pour la plupart européens, le rêve d'une nouvelle existence, d'une terre promise nommée Amérique.

   Alors John Mitchell, son directeur, dernier témoin de cette époque, erre dans les locaux, et couche sur papier l'histoire de ces décennies et ses propres souvenirs.

   Son arrivée en tant que simple employé puis son ascension jusqu'à la direction du centre. La déferlante des bateaux chargés d'êtres humains fuyant dans leurs pays la misère, la répression ou la pauvreté. Son amour pour Liz, infirmière, qu'il épouse mais a la douleur de perdre des suites d'une maladie. Ces mêmes maladies qui interdisent parfois l'accès au sol américain des migrants refoulés. Brisent l'espoir de malheureux privés d'un nouveau départ. Sa passion pour Nella, l'immigrante sarde. Sa fascination pour Lazzarini, l'anarchiste napolitain. Son refus de laisser entrer Kovacs, le dissident hongrois, aux Etats-Unis. Trop communiste aux yeux de l'administration américaine et qui, exilé par la suite au Brésil, deviendra un écrivain reconnu.

   Les joies vécues, les souffrances endurées, les regrets éternels.

   Neuf jours. Il ne lui reste que neuf jours pour solder ce passé.

(Livre disponible chez Notabilia au prix de 14 euros)

   John Tallow et son coéquipier Jim Rosato circulent tranquillement dans les rues de New York lorsqu'ils sont appelés par le central de la police de Manhattan.

   Ils doivent se rendre en intervention dans un immeuble délabré où un individu, nu dans les escaliers, menace de faire la peau avec son flingue aux autres locataires. Il manifeste ainsi sa colère contre l'expropriation du bâtiment et l'expulsion de tous ses résidents. C'est que lui, il ne veut pas partir. Car ici c'est chez lui. Et pas ailleurs. Que quelqu'un s'avise de venir le déloger et il en sera pour ses frais.

   Ce qui malheureusement se produit. Car l'interpellation du bonhomme vire au tragique. Rosato est abattu et Tallow, dans un geste de colère absolue, vide son chargeur sur le meurtrier.

   Mais l'affaire ne s'arrête pas là. Un impact de balle a fait un trou dans le mur de l'appartement voisin du forcené. Pour vérifier que personne n'a été, à l'intérieur, victime d'une balle perdue, les policiers frappent à la porte. Personne ne répond et la porte leur résiste. Ils décident alors de défoncer le mur et, stupeur, découvrent un véritable arsenal composé d'une centaine d'armes.

   Après quelques investigations, il s'avère qu'elles correspondent toutes à des crimes non élucidés depuis une vingtaine d'années. Comme si le propriétaire et tueur en série avait voulu conserver une trace de toutes ses exactions. Un historique de son parcours d'assassin.

   Tallow, bien que secoué par la mort de Rosato, se retrouve chargé de l'enquête et peut compter sur l'aide de deux techniciens de la police scientifique aussi barjots que lui.

   Ca risque d'être long, complexe, dangereux, et certaines découvertes pourraient, en haut lieu, ne pas plaire à tout le monde.

(Livre disponible chez Le livre de poche au prix de 7,60 euros)

   Le 911, c'est le numéro des urgences aux Etats-Unis. Pompiers, policiers, ambulanciers sont sur le qui-vive et se tiennent prêts à intervenir lorsque résonne un appel dans leurs locaux.

   D'autant plus dans le quartier de Harlem, à New York, où les alertes sont permanentes. C'est qu'ici on est dans un des endroits les plus pauvres et les plus dangereux de la ville. Et les interventions s'enchaînent à un rythme effrayant.

   Surtout pour Ollie Cross, jeune étudiant en médecine, qui débarque dans un univers qu'il était loin d'imaginer. Lui qui pensait parfaire son expérience médicale sur le terrain bascule progressivement dans l'enfer des rues.

   Les blessures par balles, les crimes et règlements de comptes à l'arme blanche, les overdoses ou conflits liés au trafic de drogue, sont quotidiens. Et avec tout cela son lot de sang déversé en abondance, ses chairs broyées, ses corps disloqués.

   Dans une normalité absolue. Car ici, ce n'est plus la cité qui respire mais la jungle qui prolifère. Avec ses lois et ses règles. Et même si Ollie est épaulé par Rutkovsky, un ambulancier qui arpente ces rues depuis vingt ans, il a du mal à rester humain dans un monde qui ne l'est quasiment plus.

   Sa vie est à l'arrêt. Perdue entre l'horreur des situations qu'il subit et l'insensibilité qui se développe et se consume en lui. Clara, sa compagne, déplore ce changement et fait ses valises. Les quelques amis qu'il fréquente s'éloignent aussi.

   Ollie va devoir réagir devant ce chaos qui s'insinue sournoisement dans son existence.

(Livre disponible chez Sonatine au prix de 16 euros)

   On l'appelle Trompe-la-mort. C'est un surnom qu'il a gagné à la suite d'un reportage télévisé que la BBC lui a consacré. Engagé dans le corps des Royal Marines de l'armée anglaise, il s'est retrouvé être le seul survivant d'un crash d'hélicoptère en Irak tuant les douze militaires présents à ses côtés ce jour-là. Grâce à cela et bien malgré lui, il est devenu un héros pour son pays.

 C'est que la journaliste chargée de dresser son portrait s'est rendue compte en fouillant les méandres de son passé, que Thomas Larch avait déjà échappé plus d'une fois à une mort certaine.

   Ainsi, adolescent, il est passé à travers le toit d'une véranda sans que cela ne lui occassionne plus qu'une jambe cassée, de minimes coupures et quelques contusions. Plus tard, alors que son père est en déplacement professionnel, l'incendie de la maison familiale est fatale à sa mère mais lui s'en tire miraculeusement. De même dans un accident de voiture près de la côte normande en France, où les deux comparses qui l'accompagnent y laissent la vie mais pas lui. Enfin soldat, cantonné en Irlande du Nord, un attentat décime les gens autour de lui mais il s'en sort avec quelques égratignures.

   Alors que tout le monde se demande comment il s'y prend pour défier à ce point la mort, la repousser et la dompter, lui déclare tout simplement avoir eu de la chance à chaque fois.

   C'est loin d'être l'avis de Malcolm Reiner, une des plus grosses fortunes du Royaume de Sa Majesté. Persuadé que seul Thomas, alias Trompe-la-mort, est capable de retrouver son fils disparu en Inde depuis plusieurs mois, il fait tout son possible pour le convaincre d'accepter de l'aider.

   Et revoilà Trompe-la-mort de nouveau sur les routes du monde pour une mission qui va s'avérer être une des plus périlleuses de sa vie.

(Livre disponible chez Albin Michel au prix de 22 euros)